Articles récents

Un VUS de police est garé devant une petite église blanche dans un paysage plat et enneigé.

Les analystes de la criminalité, précieux auxiliaires du travail policier

L'an dernier, les analystes de la criminalité ont observé une hausse de 60 % des effractions d'églises en Saskatchewan. Crédit : GRC

Par

Derrière les agents de première ligne de la GRC en Saskatchewan, une équipe d'analystes de la criminalité creuse les détails.

Ils cherchent des liens entre les crimes et débusquent les tendances, les foyers de criminalité et les délinquants potentiels.

« Les renseignements, c'est la clé, » explique le serg. Scott Hunter, du Groupe de la prévention du crime en Saskatchewan. « Connaître les tendances, les lieux et les moments où se produisent certains crimes accroît notre efficacité. »

Les analystes appuient les policiers qui sont souvent occupés à répondre aux appels et à éplucher les dossiers courants.

« Ils traitent un gros volume d'information qu'ils condensent ensuite dans des rapports que les policiers peuvent exploiter », poursuit le serg. Hunter.

À l'aide de tableurs, de bases de données, de logiciels spécialisés et de l'information provenant de toute la province, les analystes de la criminalité rendent les détachements plus agiles et efficaces.

L'information permet d'organiser des patrouilles dans les foyers de criminalité, de trouver des suspects potentiels et de collaborer avec d'autres détachements ou groupes.

« Nous signalons des tendances criminelles pour que des groupes spécialisés comme l'équipe de réduction de la criminalité, les sections des enquêtes générales ou même un groupe antigang puissent aider », de dire Monica Deters, analyste de la criminalité de la GRC en Saskatchewan.

Surveiller les tendances criminelles permet également de sensibiliser le public.

« Si nous constatons une augmentation des cambriolages de chalets à l'automne, nous rappelons au public de les fermer à clé et de ne pas y laisser d'objets de valeur », illustre Mme Deters.

L'an dernier, les analystes ont constaté une augmentation des entrées par effraction dans les églises et les lieux de culte de la province. En décembre, la GRC a alerté sur cette tendance et donné des conseils pour la contrer.

De janvier à novembre, on a dénombré 64 incidents dans 55 églises de la Saskatchewan, soit une hausse de 60 pour cent depuis 2019.

« Les policiers ont sensibilisé le public et mobilisé la collectivité et les partenaires de la communauté religieuse pour éviter d'autres crimes », conclut M. Hunter. « Lorsque la police est au courant d'une tendance, elle peut être proactive et préparée avant même qu'elle ne se propage à sa région et parfois même la prévenir ».

Date de modification :