Vol. 81, Nº 1Actualités

Un chien recouvert de neige.

Chaque seconde compte en cas d’avalanche

Quand on fait appel à des chiens de sauvetage en avalanche, chaque seconde compte. Crédit : GRC

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Quand une personne est violemment enterrée sous des mètres de neige, les chiens de sauvetage et leurs maîtres doivent intervenir rapidement — souvent dans des conditions difficiles.

« Si on veut trouver la personne en vie, le temps presse », affirme le cap. Dale Ristau, membre des Services cynophiles intégrés du Lower Mainland de la GRC.

Bien des victimes d'avalanche survivront si on les trouve en 15 minutes, mais leurs chances de survie baissent drastiquement avec le temps.

Malgré tous les efforts déployés pour secourir les victimes, environ 14 personnes perdent ainsi la vie chaque année au Canada. Dans ces cas, le travail efficace des équipes cynophiles est aussi indispensable à la sécurité des sauveteurs lors des efforts de récupération.

En 2017, une avalanche sur le mont Harvey, entre Vancouver et Squamish (C.-B.), a fait cinq morts. On a fait appel à des chiens et à des équipes de recherche et de sauvetage au sol pour trouver les victimes. Sans les chiens, les sauveteurs auraient mis beaucoup plus d'heures pour parcourir à pied le terrain périlleux et la grande zone de débris.

« Les chiens travaillent vite, ce qui réduit les risques pour bien des sauveteurs », ajoute-t-il.

Dans le Lower Mainland de la C.-B., les Services cynophiles de la GRC comptent trois équipes formées à la recherche et au sauvetage en avalanche.

Les maîtres doivent pouvoir travailler dans la neige et reconnaître les secteurs où le risque d'avalanche est élevé. Les chiens, eux, doivent pouvoir trouver des personnes dans la neige.

Dans le Lower Mainland — qui compte plus de deux millions d'habitants et offre des centaines de possibilités récréatives hivernales — cela signifie être prêt à intervenir à tout moment.

« Étant donné notre proximité aux montagnes du North Shore, de Whistler et de Blackcomb, beaucoup de personnes pratiquent diverses activités en montagnes », dit le s.é.-m. Joël Leblanc, qui est responsable des Services cynophiles intégrés. « Les gens s'y aventurent parfois sans grande expérience et c'est dangereux. »

Le cap. Ristau, qui se décrit lui-même comme un amateur de plein air, affirme avoir toujours été intrigué par l'équipe.

« Je vois cette équipe comme un autre outil pour aider le public, et le lien avec l'animal est si unique. Il n'y a rien de comparable à la GRC. »

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