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Un homme et deux femmes portant des masques, assis autour d'une table.

Des équipes mobiles pour aider les personnes en crise

Des agents de la GRC et des professionnels de la santé à Terre-Neuve-et-Labrador travaillent ensemble pour aider les personnes qui ont besoin de services de santé mentale. Crédit : GRC

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La GRC à Terre-Neuve-et-Labrador fait équipe avec les autorités sanitaires de la province pour mieux soutenir les Canadiens qui sont aux prises avec des problèmes de santé mentale.

Ce partenariat a donné lieu à la création d'équipes mobiles d'intervention d'urgence dont les services ont récemment été étendus à de nouveaux secteurs de la province.

« Ici, beaucoup de petites collectivités relèvent de l'entière responsabilité de la GRC. Cette expansion fait partie des moyens mis en œuvre pour fournir plus rapidement l'aide dont les gens ont besoin », souligne le serg. Paul Peddle, membre du comité provincial sur les équipes mobiles, qui a aidé à mettre sur pied le programme.

Les équipes mobiles travaillent en collaboration avec la Royal Newfoundland Constabulary à St. John's, à Corner Brook et dans la région de Labrador Ouest depuis 2018.

Elles ont répondu à plus de 5 000 demandes de service présentant un aspect de santé mentale.

Ces équipes, approuvées par les quatre régions sanitaires de la province, comptent un policier et un professionnel de la santé mentale, par exemple un travailleur social ou un infirmier autorisé, qui répondent ensemble aux demandes d'aide.

L'expansion touche des dizaines de collectivités servies par les détachements chargés de Gander, de Grand Falls-Windsor, de Happy Valley-Goose Bay et des secteurs ruraux près de Corner Brook.

Selon Jennifer Marshall, coordonnatrice du travail social pour la région sanitaire de l'Est, les agents de la GRC ont été formés à déterminer si une demande de service concerne une personne atteinte de maladie mentale.

Il peut s'agir d'une personne qui souffre d'anxiété, de dépression ou de psychose, ou de toute autre « situation de crise », précise-t-elle.

« Nous avons montré aux policiers comment cerner les situations et leur avons donné les outils pour le faire », poursuit Mme Marshall, qui est affectée à St. John's. « Dans les cas où des problèmes de santé mentale peuvent entrer en jeu, nous voulons qu'ils prennent un moment pour bien regarder ce qui se passe et qu'ils se demandent si la personne a besoin d'aide. »

Dans l'affirmative, explique-t-elle, les policiers peuvent faire appel à une équipe mobile.

« L'utilité de ces équipes tient à leur capacité de mettre les personnes qui ont besoin d'aide en contact avec les ressources nécessaires plus rapidement », résume Mme Marshall.

Sans les équipes mobiles, ajoute le serg. Peddle, les policiers peuvent passer beaucoup de temps à guider les gens dans le système de soins de santé. Maintenant qu'elles sont en fonction, ils peuvent se consacrer davantage au maintien de l'ordre.

« Le fait de collaborer avec une équipe d'experts permet d'améliorer le service », conclut le serg. Peddle, qui espère voir les équipes mobiles se répandre. « Il y aurait moyen de donner de l'expansion au programme pour aider davantage de personnes. C'est l'objectif qu'on doit viser. »

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