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Un bateau sur l'eau avec deux agents de la GRC à bord.

Des kayakistes en doivent une à la patrouille frontalière

En patrouillant, des agents du GIF du Détachement régional de Hamilton-Niagara ont aidé à secourir une kayakiste dont l'embarcation avait chaviré sur le cours inférieur de la rivière Niagara. Crédit : GRC

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Récemment, des patrouilleurs de la GRC qui se trouvaient au bon endroit au bon moment sont venus à la rescousse d'un couple en péril.

L'homme et la femme avaient mis leurs kayaks à l'eau sur le cours inférieur de la rivière Niagara aux quais de Queenston, près de Niagara-on-the-Lake (Ontario), le 12 juin.

Le gend. Michael Baceda, du Groupe de l'intégrité des frontières (GIF) du Détachement régional de Hamilton-Niagara, les a croisés ce matin-là alors qu'il s'apprêtait à faire une patrouille à pied le long de la rive à la recherche de personnes effectuant des déplacements non essentiels.

« Nous avons parlé de la rivière et du fait que la frontière était fermée, et ils m'ont dit que c'était leur première sortie de la saison, se souvient-il. Nous nous sommes salués, je me suis retourné pour poursuivre mon chemin, et une trentaine de secondes plus tard, j'ai entendu des cris.»

Le kayak de la femme avait chaviré et elle peinait à gagner la rive, réussissant finalement à s'agripper à un arbre tombé dans la rivière. L'homme était dans l'eau lui aussi, mais plus près du bord.

« Elle enserrait le tronc de ses bras et de ses jambes. Nous (le gend. Baceda et l'autre kayakiste) avons enfin réussi à la rejoindre et à la ramener sur la terre ferme. »

Le cap. Daniel Carter et le gend. Kevin Higgins faisaient équipe avec le gend. Baceda pour la journée. Quelques minutes après avoir reçu son appel, ils sont arrivés sur les lieux à bord d'un Zodiac Hurricane et ont aidé à sortir l'homme et les deux kayaks de l'eau.

« Heureusement que nous étions là, car la femme était exténuée en sortant de l'eau », note le gend. Baceda, ajoutant que le couple n'a pas eu besoin de soins médicaux. « L'incident s'est produit très rapidement, même s'il m'a semblé se dérouler au ralenti. »

Le GIF a été créé pour assurer le respect de l'interdiction des déplacements transfrontaliers non essentiels imposée le 21 mars et la conformité des plaisanciers aux restrictions applicables.

Le cap. Augustine Chung, sous-officier responsable du GIF, explique que les sept membres du Groupe ont pour mandat de prévenir, de détecter et de contrer les activités illégales à la frontière, par exemple la contrebande d'espèces, de drogues ou d'armes à feu et l'immigration clandestine.

Après plusieurs semaines de collecte d'information sur les secteurs à couvrir, les patrouilles sur la rivière ont commencé le 4 juin.

« Nous nous plaçons généralement à des endroits où nous savons qu'il peut y avoir de l'activité sur la rivière. Nous tâchons de tout garder à l'œil », résume le cap. Chung, précisant que le GIF travaille étroitement avec la U.S. Border Patrol, le Service de police régional de Niagara et l'Agence des services frontaliers du Canada.

La GRC effectue des patrouilles nautiques et terrestres le long des cours supérieur et inférieur de la rivière pour informer les plaisanciers des restrictions frontalières, relever tout comportement suspect et promouvoir la sécurité nautique.

« Beaucoup de petites embarcations circulent sur la rivière, et nous veillons à ce que personne ne s'aventure au-delà de la frontière (en provenance des États-Unis) », dit le gend. Higgins.

Le cap. Chung estime que la présence du GIF a été un coup de chance pour les kayakistes.

« Le courant est fort à cet endroit. Il ne faut jamais le sous-estimer, conclut-il. L'incident aurait pu très mal finir. »

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