Articles récents

Un policier-épouvantail et un vrai policier de la GRC pointent en avant leur détecteur laser qu'ils tiennent à la hauteur du torse.

Des policiers épouvantails pour surveiller les routes

La GRC place des policiers épouvantails aux intersections à risque élevé dans le Lower Mainland (C. B.) pour renforcer la sécurité des automobilistes, des cyclistes et des piétons. Crédit : GRC

Par

Les policiers‑épouvantails installés à diverses intersections à Surrey (C.‑B.) sont beaucoup plus efficaces qu'ils en ont l'air.

« Ces zones n'ont pas été choisies au hasard, confie le serg. Ian MacLellan, chef intérimaire de la Sécurité routière à Surrey. Nous avons ciblé les intersections à haut risque. »

La planification, le contrôle et l'étude de leur utilisation devraient contribuer à réduire le nombre de décès et de blessures ainsi que la vitesse dans les rues de cette ville de plus de 500 000 habitants.

L'année dernière, plusieurs figures de policiers de la GRC pointant un détecteur laser en direction de la circulation ont été placées près de véhicules de police.

La GRC a créé un partenariat avec la ville de Surrey et l'Insurance Corporation of B.C. afin de mettre à l'essai le projet ciblant les conducteurs qui roulent trop vite.

« C'est un projet ambitieux, mais nous devons créer un réseau de transport où tous les usagers – automobilistes, cyclistes et piétons – sont en sécurité », affirme Shabnem Afzal, gestionnaire de la sécurité routière à la ville de Surrey et responsable de Vision Zéro, une initiative pour éliminer les décès et les blessures graves sur les routes de Surrey.

Le serg. MacLellan indique que les figures changeront de place dans la ville, et les données de chaque intersection, surveillée et non surveillée, seront analysées.

Des leurres sont utilisés depuis des années dans d'autres provinces, comme l'Alberta et l'Ontario, et ailleurs dans le monde. En 2018, le serg. Quentin Frewing a collaboré avec la ville de Coquitlam pour créer un policier‑épouvantail dont l'efficacité était évaluée à l'aide d'un dispositif de contrôle passif de la vitesse.

Plus tard, Rylan Simpson, professeur adjoint à l'école de criminologie de l'université Simon Fraser, a étudié l'incidence de policiers‑épouvantails installés le long de deux artères, où la circulation est canalisée de routes collectrices et d'autoroutes régionales vers deux rues résidentielles.

« Nous avons constaté qu'en présence de policiers‑épouvantails, la limite de vitesse était plus respectée, déclare M. Simpson, qui indique par ailleurs que l'utilisation de ces outils pourrait influer sur l'affectation de policiers humains à la sécurité routière. »

Le serg. MacLellan ajoute que la sécurité sur les routes doit être une priorité.

« Notre ville est en pleine expansion; c'est pourquoi il faut s'attaquer aux comportements qui provoquent des accidents pour assurer la sécurité de tous les usagers de la route. »

Date de modification :