Vol. 80, Nº 4Actualités

Un policier de la GRC parle au téléphone.

De l’aide en un coup de fil

La GRC à Surrey (C.-B.) donne des conseils à des parents qui craignent que leurs enfants soient entraînés dans des activités illégales liées à la drogue ou aux gangs. Crédit : Leann Parker, GRC

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À Surrey (C.-B.), une ligne d'aide est à la disposition des parents qui pensent que leur enfant est impliqué dans des activités criminelles.

Depuis 2016, les parents peuvent appeler la ligne d'aide de la GRC s'ils craignent que leurs adolescents soient entraînés dans des activités illégales liées à la drogue ou aux gangs.

« Certains ne savent simplement pas quoi faire ni à qui demander de l'aide. Nous faisons de notre mieux pour les aider. Cela fait partie de notre engagement envers le public et les jeunes », dit le cap. Mike Dougherty de la Section de mobilisation des jeunes de la GRC.

La ligne permet de mettre les parents ou les tuteurs en contact avec les policiers éducateurs et les conseillers du détachement pour les aider à trouver des ressources, de l'information et des services d'intervention.

Les parents peuvent laisser un message en anglais, en français ou en pendjabi en précisant leurs nom, numéro de téléphone et préoccupations. Ils seront rappelés dans les 24 heures, du lundi au vendredi.

En 2017, 80 appelants ont reçu des services, soit 63 de plus qu'en 2016.

Le cap. Dougherty trie les appels, puis les transmet à la personne appropriée.

Parfois, les cas atterrissent sur le bureau du cap. John Wilson du programme Wraparound de Surrey. Il est l'un des deux policiers du détachement qui aident à trouver le soutien dont les jeunes ont besoin.

« Si la ligne d'aide nous transmet un cas, nous l'évaluons, dit-il. Nous vérifions auprès de l'école si le jeune va en classe, nous déterminons si son comportement a changé et, au besoin, nous le rencontrons avec ses parents pour mettre au point un plan d'action. »

Et aux dires du cap. Wilson, la plupart des jeunes sont réceptifs.

« Il est rare qu'un jeune s'en fiche. Je crois qu'ils savent au fond que nous n'essayons pas de les enfoncer davantage. Au bout du compte, c'est à eux de décider s'ils veulent de notre aide », dit-il, en ajoutant que les parents doivent aussi s'engager à aider leurs enfants.

« Le simple fait de s'intéresser à la vie de son enfant et de s'assurer qu'il participe à des activités positives peut l'éloigner des problèmes », dit-il.

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