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Un homme couché sur un banc d'haltérophilie, tenant une barre avec de lourds poids à chaque extrémité.

L'haltérophilie, source de force et d'assurance chez les policiers

Le cap. Gregory Young s'est classé quatrième lors d'une compétition internationale à Tokyo avec un développé couché de 242,5 kg. Crédit : Photo fournie par Gregory Young

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Deux membres de la GRC haltérophiles découvrent que le sport ne profite pas qu'au développement musculaire.

Après avoir pris une pause de plusieurs années, subi des blessures au dos et lutté contre le cancer, le cap. Gregory Young participe à des compétitions internationales d'haltérophilie.

Concentré sur le développé couché, il a récemment représenté le Canada à un championnat mondial où il s'est classé quatrième, soulevant 242,5 kg.

Fort de sa discipline à l'entraînement, il se dit plus concentré dans son travail aux opérations criminelles fédérales.

« Je me présente au travail frais et dispos, avec l'esprit aiguisé », explique-t-il.

Au début de sa carrière policière, son entraînement de la force a décuplé son assurance.

« De savoir que je peux maîtriser la plupart des situations sur le plan physique est rassurant », dit-il.

La cap. Megan Apostoleris aussi participe à des compétitions internationales. Ses disciplines de prédilection : l'entraînement en parcours CrossFit et l'haltérophilie. Le CrossFit est un entraînement complet, alliant aérobique haute intensité, haltérophilie et gymnastique.

Récemment, elle s'est classée quinzième sur 27 000 femmes au monde dans sa catégorie d'âge et a raté de justesse un classement aux jeux CrossFit, la compétition la plus prestigieuse de cette discipline. En août, elle participera aux Championnats du monde des maîtres d'haltérophilie à Montréal.

Sain de corps et d'esprit

En plus de constituer une exigence professionnelle, la force musculaire et la forme physique contribuent au sentiment de bien-être intégral.

Pour la cap. Apostoleris, l'exercice procure des bienfaits tout autant sur le plan mental que physique. Elle dit que le CrossFit l'a aidée à surmonter l'anxiété et la dépression – qui l'ont obligée à s'absenter du travail à trois reprises entre 2011 et 2017.

« L'entraînement CrossFit, la prise en charge de ma vie et la discipline ont fait des miracles », remarque-t-elle.

L'entraînement compétitif favorise par ailleurs l'aptitude au travail des membres.

« Grâce à l'entraînement au CrossFit, le TAPE n'est plus une épreuve pour moi, déclare la cap. Apostoleris au sujet du Test d'aptitudes physiques essentielles que les membres de la GRC doivent passer périodiquement.

Selon la cap. Apostoleris, le CrossFit permet de développer la rapidité, la puissance et l'agilité nécessaires pour franchir les obstacles et soulever les masses au TAPE.

L'entraînement

L'entraînement compétitif, tout satisfaisant qu'il soit, est accaparant.

La cap. Apostoleris s'y consacre trois heures par jour, six jours par semaine. Elle débute sa journée au gym avant le travail et y retourne après celui‑ci.

L'essentiel est la discipline. « Lorsqu'un chose est prioritaire, je fais le nécessaire pour m'y consacrer », explique la cap. Apostoleris, rattachée à la Section du filtrage sécuritaire à Ottawa.

Le cap. Young partage cette détermination.

Il s'entraîne quatre jours par semaine, s'exerçant au développé couché et au renforcement des muscles du dos et des jambes. Mais le soulèvement de poids n'est pas le seul élément de son entraînement. consacre des heures à la préparation des repas et au sommeil afin d'avoir l'énergie voulue pour soulever 250 kg.

dynamophilie exige un engagement de tous les instants.

Les deux membres expliquent qu'un cadre de travail appuie un style de vie actif rend la discipline plus facile.

« Toute mon équipe m'encourage dans ma démarche de santé », souligne le cap. Young.

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