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Policier de la GRC debout derrière un véhicule hybride avec en arrière-plan l'édifice du détachement sur fond de montagnes ennuagées.

Premier véhicule de police hybride de la GRC à Canmore (Alb.)

Le véhicule hybride de la GRC à Canmore (Alb.) est un pas vers l'écologisation du parc automobile du service national de police. Crédit : GRC

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La GRC vient de faire un pas de plus vers l'écologisation de son parc automobile en mettant en service à Canmore (Alb.) une autopatrouille hybride adaptée aux poursuites.

« La première du genre au Canada », commente Andres Casimiri, gestionnaire national de l'actif mobilier de la GRC. « C'est un achat logique, si on veut arriver à atteindre les cibles fédérales concernant les émissions de gaz à effet de serre. »

Il y a déjà des années que la GRC se sert de véhicules hybrides à des fins administratives.

L'autopatrouille de Canmore, en circulation depuis octobre, est l'un des 80 véhicules Ford Police Interceptor Utility que le service national de police a achetés récemment.

Le s.é. m. Ryan Singleton, chef du détachement, est heureux de savoir le véhicule à Canmore, à environ 80 km à l'ouest de Calgary.

« Ça cadre à merveille avec les objectifs que nous soutenons, » explique le s.é. m. Singleton. « L'environnement, la réduction des émissions de CO2, c'est important pour la collectivité autant que pour la GRC. Ce véhicule est la preuve tangible et convaincante des efforts de la GRC et du Détachement de Canmore, mais soyons clairs : c'est bien un véhicule de police. »

Les véhicules hybrides possèdent un moteur électrique et à essence. À basse vitesse, notamment dans les quartiers résidentiels et commerciaux, le moteur électrique suffit à la tâche.

« Que je sois en train de rouler ou arrêté à un feu rouge, j'entends à peine le moteur tourner », observe le gend. Spartak Goryachev.

Par contre, lorsque puissance et vitesse sont requises – ce dont tout véhicule de police doit être capable –, les deux moteurs effectuent le travail conjointement.

« Quand il faut passer à l'action, le moteur réagit vraiment bien », déclare le gend. Goryachev. « Une grande, très grande puissance d'accélération – c'est capital pour l'exercice de notre métier. »

Au dire du s.é. m. Singleton, le véhicule hybride suscite beaucoup d'intérêt.

« En début de quart, c'est l'une des premières autopatrouilles dont les clés s'envolent », plaisante-t-il.

Le véhicule est en outre muni d'un tableau de bord reconfiguré qui offre plus d'espace de mouvement autour du siège du conducteur, d'un système d'alerte signalant les menaces potentielles et d'un système de bord qui mesure la vitesse, le temps de marche à vide, les accélérations et freinages brusques ainsi que la consommation de carburant, entre autres choses.

Dans les mois et années à venir, la GRC fera l'achat d'autres véhicules hybrides et suivra les développements de l'industrie des véhicules électriques, qui contribueront à rendre possible l'atteinte, d'ici 2050, des cibles de carboneutralité fixées pour le parc automobile fédéral.

« S'orienter vers l'électrique, ça nous oblige à penser à l'infrastructure nécessaire – c'est-à-dire, par exemple, vérifier qu'on dispose de bornes de rechargement et, à défaut, en faire installer », dit Casimiri. « La production de ces véhicules et la demande dont ils font l'objet constituent aussi des enjeux, mais à court terme, la Ford hybride sera l'unité de base de notre parc auto écolo. »

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