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Une nouvelle façon d’établir le contact avec les jeunes

La gend. Stéphanie Leduc a lancé le programme des Minigendarmes en vue d'établir des relations harmonieuses avec les élèves de l'école élémentaire Evergreen à Drayton Valley (Alb.). Crédit : Nicole Derenowski

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Chaque mois, un élève de l'école élémentaire Evergreen à Drayton Valley (Alb.) est choisi pour être un Minigendarme.

Il s'agit du programme Minigendarmes créé par la gend. Stéphanie Leduc du Détachement de Drayton Valley en vue de favoriser des relations harmonieuses entre les élèves et la police.

« Au départ, je désirais faire en sorte que les enfants me connaissent personnellement et sachent que les policiers sont gentils et avenants », explique la gend. Leduc.

Elle a donc rédigé une proposition qu'elle a soumise au directeur de l'école, Scott Kupsch, qui s'est dit enchanté du projet.

« C'est tellement important pour la police d'avoir une présence visible à l'école, souligne M. Kupsch. Grâce à cette initiative, les jeunes prennent contact avec ces leaders de la collectivité et peuvent établir une relation de confiance avec eux. »

Chaque mois, la gend. Leduc et un collègue, le gend. Piotr Ulanowski, choisissent un thème, comme l'intimidation ou la sécurité dans Internet, puis publient de l'information à ce sujet sur un babillard et montent un exposé.

À la fin du mois, ils organisent un concours de coloriage pour les élèves de la maternelle à la sixième. Le gagnant, choisi au hasard, devient le Minigendarme du mois.

L'élève retenu reçoit un certificat et se fait prendre en photo avec les gendarmes. Il reçoit aussi un billet de faveur lui donnant accès à différentes installations de la municipalité, comme la piscine publique.

La gend. Leduc savait que le coloriage est une activité populaire chez les enfants, mais ne savait pas trop l'accueil qui serait fait à son initiative.

« Au début, je m'attendais à recevoir seulement cinq ou six dessins, mais au final, j'en ai reçu une centaine, précise-t-elle. Ils adorent l'idée! »

Elle constate déjà l'effet de sa présence sur les élèves. Récemment, alors qu'elle répondait à une demande d'intervention dans un ménage, elle a reconnu l'enfant qui était inscrite à l'école. La gendarme l'avait aidée à sculpter une citrouille la semaine d'avant.

En premier, la mère craignait que la police n'effarouche sa fillette, mais celle-ci était enthousiaste.

Le programme est si populaire que d'autres écoles de la localité ont demandé de l'information à son sujet.

« Les autres directeurs sont un peu envieux de moi, ajoute M. Kupsch. C'est merveilleux pour l'école, et pour la collectivité aussi. »

Reproduit avec la permission du Pony Express ().

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