« Ici, c’est chez moi. » Un agent de la GRC revient sur 20 ans de travail policier en Saskatchewan

11 août 2020
Coronach (Saskatchewan)

Communiqué de presse

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Le sergent Gary Bonneau, en uniforme, se tient debout avec deux chevaux

« The Rural Councillor », une publication de la Saskatchewan Association of Rural Municipalities, a récemment publié un article sur un commandant de détachement de la GRC qui a passé toute sa carrière en Saskatchewan. Voici l'histoire du sergent Gary Bonneau :

Lorsque Gary Bonneau a suivi la formation à l'École de la GRC en 2000, il ne s'attendait pas à devenir chef de détachement dans la communauté où il a grandi. Mais après avoir porté la bande jaune pendant 12 ans, son parcours de membre de la police montée l'a ramené « chez lui », dans une région où il pouvait mener ses deux passions : l'agriculture et la police.

Totalisant 19 années de service à la GRC, il a travaillé à Kindersley, à Craik, à Saskatoon, dans le nord, à Deschambault Lake, avant de boucler la boucle dans la région où il a grandi. Cela fait maintenant sept années qu'il est sergent responsable de la région de Coronach.

Depuis son plus jeune âge, le sergent Bonneau a toujours voulu faire carrière dans la police. À l'école secondaire, il avait noué des liens personnels avec plusieurs agents de la GRC de sa communauté, qui l'emmenaient parfois avec eux dans leurs tournées. À présent, il espère jouer le même rôle de « grand frère » en uniforme pour les enfants du quartier en leur donnant une image positive de la police. « Il est important de s'impliquer dans la communauté, en particulier auprès des jeunes, et de leur montrer qu'on est proche d'eux. Je suis gendarme, mais avant tout, je suis Gary. Ces impressions formées tôt resteront avec eux toute leur vie. »

Selon le sergent Bonneau, la GRC a l'avantage de desservir de nombreuses petites villes, où ses membres vivent, travaillent et s'enracinent dans la communauté : « La majorité de mes interventions ont lieu dans de petits centres. Nous vivons au sein même des communautés que nous servons, ce qui confère un grand avantage. On apprend à connaître les gens et ils apprennent aussi à mieux nous connaître sur le plan personnel. Nous ne sommes pas seulement des policiers, nous participons aux barbecues locaux, nous entraînons des équipes de base-ball et nous arbitrons des matches. Le fait que les gens nous voient à un niveau humain est une très bonne chose et contribue à maintenir la confiance du public dans la police, ce qui facilite grandement notre travail. »

D'après son expérience, la GRC en Saskatchewan a toujours entretenu de bonnes relations avec les gens qu'elle sert, et cela n'a pas changé depuis ses débuts dans la police, il y a une vingtaine d'années : « Nous entretenons, et avons toujours entretenu, de bonnes relations avec la population en Saskatchewan. »

Qu'est-ce qui a changé pour la police en Saskatchewan depuis que le sergent Bonneau a mis son ceinturon de service pour la première fois? « Dans certaines régions de la province, le niveau d'activité est beaucoup plus important qu'au début de ma carrière », explique-t-il. « Comme la province est plus active, la police a forcément plus de travail qu'auparavant. On constate une augmentation des activités liées au trafic de drogue et de la violence, en tout cas, selon mon expérience. »

Malgré ces défis et l'évolution constante du paysage policier, le sergent Bonneau pense que le fait de connaître la population, la culture et la dynamique locales – avoir une compréhension commune de la vie rurale en Saskatchewan – lui a été utile. Ayant grandi dans la région où il travaille aujourd'hui, il a acquis une connaissance du terrain que le public apprécie et qui, à son tour, contribue à prévenir et à résoudre les crimes. « Je sais ce qui se passe lors des opérations de marquage du bétail et des ventes aux enchères… Le fait de parler le "dialecte local" et de comprendre ce qui se passe dans une communauté agricole m'a certainement aidé dans ma carrière de policier. Lorsque les gens ont confiance en vous, lorsqu'ils savent que vous savez de quoi vous parlez, ils sont plus disposés à vous aider dans vos enquêtes ou à vous fournir des informations. »

L'aspect préféré de son travail? Le lien qu'il a établi avec les personnes qu'il sert, la confiance mutuelle qui s'est instaurée entre eux, et le fait de pouvoir surveiller un endroit qu'il connaît bien. Le sergent Bonneau est également reconnaissant que sa carrière lui ait permis d'être avec sa famille et de continuer à faire ce qu'il aime : l'agriculture. « C'est une activité qui me détend, me soulage du stress et me permet de m'évader un peu. »

Le sergent Bonneau dit que son séjour à la GRC est enrichissant : « J'aime vivre dans une petite localité rurale de Saskatchewan. Ici, c'est chez moi. » À l'origine, il devait être affecté en Colombie-Britannique après son passage à la Division Dépôt, mais il a fini par échanger avec un camarade qui devait rester en Saskatchewan. « Tout s'est arrangé à la fin. Nous sommes restés ici et depuis, tout le monde est content. »

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