Le mardi 23 novembre, vers midi, pendant qu'il patrouillait sur l'autoroute 1 près de Wolseley, un agent du Groupe mixte des services de la circulation du Détachement de la GRC de Broadview en Saskatchewan a vu un véhicule filer à toute vitesse en direction ouest (le radar affichait 202 km/h). L'agent a vérifié si l'appareil fonctionnait correctement, et oui, le véhicule roulait bien à 202 km/h.
L'agent a activé ses gyrophares. Le conducteur du véhicule a immédiatement ralenti et s'est arrêté. Ce dernier venait d'entrer au Canada et il ne comprenait pas la vitesse que le radar avait captée. Il pensait avoir paramétré son régulateur à 110 km/h, mais l'agent a vite compris qu'il l'avait paramétré en miles par heure.
L'agent s'est montré indulgent (certains pourraient dire que c'est un trait typique des Canadiens) et a cherché à sensibiliser le conducteur plutôt qu'à lui imposer l'amende de 2 055 $ qu'il aurait méritée pour un tel excès de vitesse.
« Il n'est pas toujours question d'exécuter la loi », a déclaré le policier. « Parfois, c'est éduquer qui prime. Dans ce cas, le conducteur et moi avons discuté de la distinction entre les miles et les kilomètres au Canada et des vitesses équivalentes en miles par heure sur l'autoroute et en ville. »
Le conducteur a fait remarquer à l'agent qu'il avait dû faire le plein deux fois depuis qu'il avait franchi la frontière canado-américaine. C'est la preuve que la vitesse est dangereuse… et coûteuse!