La GRC de la Saskatchewan publie des statistiques sur les infractions violentes commises avec des armes à feu

16 décembre 2022
Saskatchewan (Saskatchewan)

Communiqué de presse

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Insigne de la GRC

La GRC de la Saskatchewan est au courant du rapport de Statistique Canada Les armes à feu et les crimes violents au Canada, 2021, qui a été publié le 12 décembre 2022. Les tendances qui y sont indiquées ne nous surprennent pas. Les statistiques de la GRC de la Saskatchewan ont confirmé la même chose et nous voulons décrire l'impact des crimes commis avec des armes à feu dans le Nord de la Saskatchewan.

Au cours des cinq dernières années, le nombre d'incidents d'infractions violentes commises à l'aide d'une arme à feu sur le territoire de la GRC de la Saskatchewan a augmenté de 43 % (passant de 440 en 2017 à 627 en 2021). La majeure partie de cette augmentation a eu lieu dans le nord de la Saskatchewan, qui a connu une hausse de 75 % (de 219 incidents en 2017 à 384 incidents en 2021).

En tant que service de police provincial, il est de notre devoir de nous concentrer sur les gens derrière ces chiffres. Chacun des incidents susmentionnés comptait au moins une victime touchée par la violence et des traumatismes.

« Les statistiques racontent une partie de l'histoire. Mais seuls nos agents de la GRC de la Saskatchewan et les collectivités qu'ils servent connaissent la vérité criante et alarmante de l'incidence de la violence liée aux armes à feu sur le Nord et le Centre-Ouest de la Saskatchewan », mentionne le surint. pr. Ted Munro, officier responsable des Enquêtes criminelles de la GRC de la Saskatchewan. « Nos collectivités peuvent vous parler de la peur que suscitent les armes à feu et la violence des gangs. Nos agents vous diront qu'ils saisissent des armes à feu plus dangereuses, y compris des armes de poing et, ce qui est troublant, de nombreuses armes d'épaule sciées. Ces armes dissimulables, en particulier les armes modifiées illégalement qui pourraient mal fonctionner, présentent un risque supplémentaire pour nos collectivités et nos agents. »

En 2021, la GRC de la Saskatchewan a retiré 1 377 armes à feu dangereuses de nos collectivités au cours de ses enquêtes. En date d'hier, 1 395 armes à feu ont été retirées depuis le début de l'année. La majorité de ces armes à feu sont des carabines sans restriction (66 % des armes à feu saisies en 2021), suivies des fusils de chasse sans restriction (22 %).

La priorité absolue de la GRC de la Saskatchewan est la sécurité des personnes que nous servons. Les appels de service liés aux armes à feu sont les plus graves auxquels nous répondons, car ils représentent une menace immédiate pour la sécurité publique et sont souvent imprévisibles. Ils sont prioritaires par rapport aux crimes non violents comme les méfaits ou les vols mineurs. Nous modifions rapidement nos priorités pour répondre à ces incidents et nous menons des enquêtes approfondies.

Les agents de première ligne de nos détachements sont souvent les premiers à arriver sur les lieux, mais lorsqu'il s'agit d'un incident grave impliquant une arme à feu, en tant que service de police provincial de la Saskatchewan, nous disposons de nombreux autres agents de police hautement spécialisés et formés qui apporteront leur aide dans les minutes, les heures et les jours qui suivent. Cela inclut les détachements voisins, notre Équipe d'intervention en cas d'incident critique, les Crimes majeurs, les Sections des enquêtes générales, les Services de l'identité judiciaire et bien d'autres encore. De plus, nous avons des unités d'enquête spécialisées, comme l'Équipe d'intervention en matière d'application de la loi de la Saskatchewan, dont le mandat est de cibler le crime organisé, y compris ceux qui choisissent d'introduire des armes à feu illégales dans nos collectivités.

« Les agents de la GRC de la Saskatchewan font un travail incroyable chaque jour, dans l'ensemble de la province. Nous avons connu de nombreux succès en retirant des rues des armes à feu dangereuses et illégalement possédées - et en portant des accusations contre ceux qui choisissent de les utiliser et d'en faire le trafic illégal. Cette semaine, par exemple, le Détachement de la GRC de Creighton a saisi cinq fusils et deux armes de poing dans une résidence », mentionne le surint. pr. Munro. « Mais je serai honnête : nous pourrions en faire plus. Le danger lié aux armes à feu et la complexité des enquêtes ont augmenté en Saskatchewan. Nos ressources, elles, n'ont pas augmenté. L'augmentation de la violence liée aux armes à feu épuise nos ressources. Cela signifie que nous devons souvent redéfinir nos priorités en matière de lutte contre les crimes non violents. Cela signifie que nos agents ont une charge de travail déraisonnable et qu'ils doivent travailler de longues heures, ce qui compromet leur bien-être.

Nous avons parfois l'impression d'éteindre des feux, mais il est difficile de s'attaquer en même temps à la source du feu. Avec plus de personnel et d'agents de police, nous serions plus proactifs que réactifs. Nous serions plus visibles dans les collectivités. Nous pourrions offrir de véritables services de police communautaires, c'est-à-dire travailler davantage avec les jeunes, offrir plus de programmes de prévention du crime et communiquer plus souvent avec les dirigeants et les partenaires communautaires afin de travailler ensemble pour faire face aux réalités sociétales qui mènent à la violence liée aux armes à feu. »

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