Notre but est de régler la situation par la discussion : L’équipe de la GRC en Saskatchewan travaille à résoudre les incidents critiques en toute sécurité

13 mai 2022
Saskatchewan (Saskatchewan)

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Un officier en uniforme se tient près d'un véhicule tactique

En tant que force policière de la province, la GRC en Saskatchewan doit être prête en tout temps à intervenir en cas d'incidents de tous les types. Lorsque les situations les plus dangereuses surviennent, l'Équipe d'intervention en cas d'incident critique (EIIC), qui est un groupe d'agents de police hautement qualifiés, se trouve sur les lieux de l'incident.

« Ces agents travaillent en équipe et en grande cohésion dans des situations hautement stressantes et qui se déroulent rapidement, » a affirmé le sergent d'état-major Devin Pugh, commandant des interventions critiques qui supervise les interventions de l'EIIC. Chacun des membres a des compétences et des qualités différentes, mais lorsque vous les mettez tous ensemble, nous avons la capacité de résoudre les situations de la manière la plus pacifique et la plus sûre possible. »

« Notre objectif est toujours de résoudre la situation »
Au centre de chaque incident critique se trouve une personne en crise. Il peut s'agir d'une personne qui menace de s'automutiler. Il peut s'agir d'une personne qui a pris des personnes en otage ou qui profère des menaces violentes à l'encontre du public ou des agents de police. Quelle que soit la situation, un négociateur en cas de situation de crise de l'EIIC est généralement le premier à entrer en contact avec cette personne, et son objectif est d'établir un contact. « Ce que nous faisons, c'est tenter d'établir un contact et d'avoir un sentiment de compréhension, a expliqué le sergent d'état-major Tim Schwartz, l'un des négociateurs en cas de situation de crise de longue date de l'EIIC. Nous avons de l'empathie. Nous tentons de voir la situation du point de vue de la personne et de savoir ce qu'elle pense. La connexion et ce que nous apprenons, c'est la première étape qui nous permettra de résoudre la situation de crise en toute sécurité. »

« Notre objectif est toujours de résoudre la situation sans utiliser d'intervention tactique, a affirmé le sergent d'état-major Pugh. Nous souhaitons résoudre les situations grâce à des discussions. Nos négociateurs disposent de nombreux outils et tactiques, et nous avons toujours un praticien de la santé mentale de garde qui peut leur fournir des directives et des conseils sur la façon dont nous pouvons parler à cette personne, sur la meilleure façon d'établir un contact. »

Chaque membre de l'équipe a un rôle à jour
Les négociateurs en cas de situation de crise comme le sergent d'état majeur Schwartz, qui a été travailleur social avant de devenir policier à la GRC, sont la voix calme qu'entend la personne qui se trouve au centre de l'incident critique. Derrière l'équipe de négociateurs se trouve le reste de l'EIIC, dont les membres ont reçu une formation spéciale. Cela comprend le Groupe tactique d'intervention de la GRC, qui utilise de l'équipement et des tactiques spécialisés pour régler des situations dont le risque est élevé, le Groupe des interventions médicales d'urgence de la GRC, dont les membres ont reçu une formation sur les premiers soins comme celle qui est donnée aux ambulanciers paramédicaux, et la Section cynophile, qui fournit des services de pistage et du soutien tactique.

Les autres volets sont les suivants : le Groupe de l'enlèvement des explosifs; le groupe chargé de l'isolement, qui veille à ce qu'un périmètre de sécurité soit maintenu autour d'un incident; et le groupe de soutien d'urgence, qui supervise le déploiement et l'entretien des gros équipements, y compris les centres de commandement mobiles, qui sont utilisés lors d'incidents importants ou prolongés.

Un commandant des interventions critiques, comme le sergent d'état-major Pugh, supervise toutes ces composantes lors d'une intervention de l'EIIC. Toutes les mesures qui sont prises par les groupes susmentionnés sont approuvées par le commandant des interventions critiques. Un observateur reste avec lui pendant toute la durée de l'incident pour enregistrer toutes les décisions. L'organisation et une chaîne de commandement claire sont très importantes pour une intervention ordonnée et fondée sur l'information dans les situations critiques.

L'EIIC de la GRC en Saskatchewan utilise une technologie avancée pour aider à la résolution des incidents critiques. Cela va des véhicules spécialisés aux téléphones qui peuvent être livrés en toute sécurité à une personne barricadée afin qu'un négociateur en cas de situation de crise puisse entrer en contact avec elle. Si une menace pour la sécurité publique ne peut être écartée, l'EIIC dispose également d'une gamme de dispositifs qui aident les agents à désamorcer le risque avec le moins de blessures possible.

La GRC en Saskatchewan assure la surveillance d'une grande partie de la province, et l'EIIC est toujours prête à intervenir, peu importe où se produit l'incident critique. Les membres de l'équipe sont affectés dans divers endroits de la province et sont en mesure de se rendre rapidement sur les lieux, que ce soit au bout de la rue ou dans une région éloignée accessible uniquement par voie aérienne. En 2021, l'EIIC est intervenu dans 52 incidents d'urgence. Les membres participent également à des séances de formation régulières ainsi qu'à des comptes rendus obligatoires après chaque incident.

À quoi devez-vous vous attendre si un incident critique se produit près de chez vous?
« Il peut y avoir une forte présence policière, avec de nombreux véhicules de police et des gyrophares, explique le sergent d'état-major Pugh. Cela peut comprendre des véhicules blindés. Vous pourriez voir des policiers en uniformes tactiques munis d'équipement tactique. Vous pourriez entendre des bruits qui ressemblent à des explosions ou à des détonations. Cela pourrait sembler effrayant, mais la plus grande partie de ce bruit est générée par de l'équipement tactique et des armes non létales. »

La tâche de l'EIIC consiste à assurer la sécurité de tous, y compris celle des membres du public se trouvant à proximité de l'incident. Les policiers établiront un périmètre de sécurité aux alentours. Si votre maison se trouve à proximité et que vous n'êtes pas chez vous, il se pourrait qu'on vous demande de ne pas y retourner avant qu'on vous informe que vous pouvez le faire en toute sécurité. Si vous êtes chez vous, un agent de police peut frapper à votre porte et vous demander de sortir. Il se peut que vous receviez un appel téléphonique de la Station divisionnaire de transmissions opérationnelles de la GRC en Saskatchewan, vous demandant de vous mettre à l'abri sur place. Cela signifie que vous devez verrouiller vos portes et fenêtres et vous réfugier dans votre sous-sol ou dans une pièce de la maison.

Bien souvent, la GRC en Saskatchewan demande au public de s'abstenir de diffuser des photos ou des vidéos de l'intervention policière, ou d'afficher en ligne l'emplacement des agents. Cela peut augmenter considérablement le risque auquel sont exposés les membres de l'EIIC et aussi avoir des répercussions sur l'intégrité de l'enquête.

« Je sais que les gens veulent vraiment savoir ce qui se passe lorsqu'ils constatent une présence policière importante dans leur quartier, a affirmé le sergent d'état-major Pugh. Nous comprenons. Souvent, nous ne sommes pas en mesure de divulguer les détails dans l'immédiat. Il faut savoir que s'il est déterminé qu'il existe un risque pour la sécurité publique, nous aviserons la population. » La GRC en Saskatchewan dispose de nombreux moyens pour transmettre l'information au public; nous travaillons avec nos partenaires provinciaux de la presse, nous tenons à jour les plateformes de médias sociaux et, dans les situations les plus dangereuses, nous pouvons lancer des alertes d'urgence au public qui interrompent les émissions de radio et de télévision et sont envoyées à tous les téléphones cellulaires d'une zone donnée.

La GRC en Saskatchewan veut aider le public à comprendre que ces incidents critiques nécessitent une intervention hautement stratégique et que notre priorité absolue est d'assurer la sécurité de tous. « J'espère que le public comprendra qu'il doit se sentir rassuré lorsqu'il voit les agents de l'EIIC intervenir lors d'un incident ou lorsqu'il en entend parler dans les médias ou sur la page de la GRC en Saskatchewan, a déclaré le sergent d'état-major Pugh. Je pense qu'il est important de parler de ces incidents critiques, car ils constituent une réalité dans laquelle les policiers sont appelés à intervenir. En tant que force policière de la Saskatchewan, nous avons mis sur pied cette équipe qui non seulement a reçu une formation spéciale, mais qui est vraiment déterminée à résoudre les situations de la manière la plus pacifique possible, et qui est capable de le faire. »

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