Notre histoire et nos priorités

À Terre-Neuve-et-Labrador, la GRC compte trois districts :

  • District de l'Est : Un surintendant (officier responsable) et deux sergents d'état-major, qui sont des sous-officiers conseillers de district (16 détachements).
  • District de l'Ouest : Un surintendant (officier responsable) et deux sergents d'état-major, qui sont des sous-officiers conseillers de district (15 détachements).
  • District du Labrador : Un inspecteur (officier responsable) et deux sergents d'état-major, qui sont des sous-officiers conseillers de district (11 détachements). Il y a maintenant 42 détachements autonomes et chacun a son propre chef de détachement (sous-officier).

Priorités provinciales

Section de la sécurité routière

Les collisions routières sont la principale cause de décès chez les jeunes canadiens, et la conduite avec facultés affaiblies est la principale cause criminelle de décès au Canada.

La sécurité des citoyens de Terre-Neuve-et-Labrador sur les routes est une priorité pour la Section de la sécurité routière de la Division B ainsi que pour tous les policiers de la GRC affectés à la province. La mission de notre programme de sécurité routière est de toujours travailler à améliorer la sécurité du public sur nos routes, et notre vision est d'avoir les routes les plus sécuritaires au monde. Nous atteindrons nos objectifs en concentrant nos efforts en matière d'éducation et d'application de la loi sur les comportements à risques élevés des conducteurs qui sont la cause des décès et des blessures, entre autres le non-port de la ceinture de sécurité, la conduite avec facultés affaiblies, les infractions aux intersections et la vitesse excessive. La Section de la sécurité routière de la Division B travaille avec les policiers de la GRC de l'ensemble de la province pour s'attaquer à ces problèmes, et nos efforts donnent des résultats positifs puisque le nombre de Terre-Neuviens et de Labradoriens qui sont tués ou blessés gravement chaque année sur nos routes diminue de façon continue.

Violence familiale

La violence familiale constitue une priorité stratégique provinciale pour la Gendarmerie royale du Canada à Terre-Neuve-et-Labrador. Elle est définie comme l'abus physique, sexuel, affectif ou psychologique à l'égard d'un partenaire, d'un enfant, d'une personne âgée ou d'une personne que l'on fréquente.

Qu'il s'agisse d'une jeune victime sur Internet, de voies de fait contre un conjoint, de mauvais traitements infligés à un enfant, du suicide d'un adolescent ou de mauvais traitements infligés à une personne âgée, l'intervention constitue une priorité pour tous les membres de la GRC dans la province.

Les onze districts de la GRC à Terre-Neuve-et-Labrador concentrent leurs efforts sur la question prioritaire de la violence familiale et mettent en oeuvre des stratégies pour prévenir ce type de crime. Les plans des districts ont déjà permis de réduire le nombre de plaintes pour voies de fait dans plusieurs collectivités, d'augmenter le nombre de poursuites pour agressions contre un membre de la famille, d'augmenter le nombre de patrouilles dans les secteurs problématiques et d'enclencher des demandes d'ordonnance de protection d'urgence.

On a aussi inclus dans les plans de district des exposés qui ont permis de sensibiliser les élèves et les partenaires par des exposés portant sur la violence aux aînés, l'intimidation et la violence dans les fréquentations. Quelques-unes de nos initiatives de prévention de la violence familiale comprennent des programmes de prévention du suicide offerts dans des collectivités à risque élevé du Labrador à risque élevé et des formations offertes aux membres au Labrador. Cela a permis de réduire le nombre de suicides au Labrador. Les membres de la GRC ont collaboré étroitement avec les comités Voice Against Violence de la province ( www.bpvav.com ).

De plus, la GRC a mis sur pied le programme coopératif et volontaire Alerte Amber qui envoie une alerte au public lorsqu'un enfant se fait enlever et que l'on croit que sa vie est en danger. Seul un membre autorisé de la GRC ou de la RNC peut activer l'alerte lors de cas sérieux d'enlèvement d'enfants.

Pour de plus amples renseignements concernant la violence familiale et les relations intimes veuillez communiquer avec la GRC de Terre-Neuve-et-Labrador au 709-772-5400.

L'historique

La Gendarmerie royale du Canada (GRC) a été fondée en 1873. D'abord connue sous le nom de Police à cheval du Nord-Ouest, elle a été conçue d'après le modèle de la Police royale irlandaise. En 1888, Earnest W. Peyton est devenu le premier Terre-Neuvien à se joindre à la GRC. Il était le fils d'une famille éminente de Twillingate. On pense qu'il était âgé de 21 ans à l'époque.

Le 22 mars 1949, quelque 76 ans après sa création, la GRC s'est installée à Terre-Neuve-et-Labrador. Huit membres de la GRC et un officier ont établi un quartier général divisionnaire à Kenna's Hill, à St. John's. Ils y étaient affectés afin de faire respecter la législation fédérale. La Gendarmerie a été officiellement reconnue un an plus tard, soit le 1er août 1950, dans le cadre d'une entente conclue entre le sous-commissaire Gray de la GRC et le procureur général de la province, l'honorable L. R. Curtis. En 2010, la GRC a célébré 60 ans de maintien de l'ordre à Terre-Neuve-et-Labrador.

Les membres de la GRC ont assumé les fonctions des anciens gardes forestiers de Terre-Neuve et des membres de la Force constabulaire royale de Terre-Neuve qui exerçaient leurs activités à l'extérieur de St. John's. En tout, 55 gardes forestiers de Terre-Neuve et 22 membres de la Force constabulaire ont été intégrés à la GRC. Celle-ci a été chargée de maintenir l'ordre partout à Terre-Neuve-et-Labrador, sauf dans la capitale provinciale. En raison de la croissance de son effectif, la GRC a créé, en 1954, un quartier général sous-divisionnaire à Corner Brook et un autre à St. John's. Comme la GRC continuait d'élargir son effectif, des sous-divisions ont par la suite été créées à Gander et au Labrador.

Les choses ont changé au fil du temps, mais la GRC s'est toujours rapidement adaptée aux changements. En 1974, les femmes ont pu se joindre à la GRC pour la première fois. Trois membres du premier groupe de femmes qui se sont jointes à la GRC étaient originaires de Terre-Neuve. Deux d'entre elles ont récemment pris leur retraite dans la province.

Les services de police ont évolué considérablement depuis 1950. Aujourd'hui, à Terre-Neuve-et-Labrador, la GRC utilise des technologies de pointe et elle continue de s'adapter afin de répondre aux besoins.

Membres tués en service

Deux membres de la GRC ont été tués dans cette province.

Le gendarme Terry Hoey, qui travaillait à Botwood, était âgé de 21 ans quand il a été tué le 6 novembre 1958. Le gendarme Hoey et deux autres membres de la GRC se sont rendus sur les lieux d'une dispute familiale entre le propriétaire d'un restaurant local et son fils. N'ayant pas obtenu de réponse de l'intérieur du logement du restaurant et craignant pour la vie du fils, les trois membres ont pénétré dans l'immeuble par une fenêtre latérale, puis ont cogné à la porte du salon. Il n'y avait toujours pas de réponse. Les policiers ont constaté que la porte avait été lourdement barricadée. Ils ont demandé au propriétaire d'ouvrir la porte et immédiatement, un tir de fusil a transpercé le bois de la porte fermée et a atteint le gendarme Hoey à la poitrine. Il est décédé sur les lieux. Sa famille était particulièrement attristée d'apprendre que Terry, qui avait toujours rêvé d'être policier, était mort parce que son rêve s'était réalisé.

Le gendarme Robert Amey était âgé de 24 ans lorsqu'il a été tué à Whitbourne, le 17 décembre 1964. Quatre détenus se sont évadés de l'établissement Her Majesty's Penitentiary, à St. John's. Ils ont volé une voiture, puis ils se sont dirigés vers l'ouest sur la Transcanadienne. Près de Whitbourne, ils ont forcé un barrage routier de la GRC qui avait été érigé par les gendarmes David Keith et Robert Amey. Une poursuite s'est ensuivie, et les quatre fugitifs ont rapidement abandonné leur véhicule pour se sauver à pied. Ils ont été retrouvés à Whitbourne. Même s'ils étaient acculés au pied du mur, ils ont refusé de se rendre. Le gendarme Amey est retourné au véhicule de police pour demander de l'aide par le biais de la radio. Pendant qu'il était dans le véhicule, les quatre fugitifs ont sauté sur le gendarme Keith. Après l'avoir battu grièvement, ils se sont emparés de son revolver. Le gendarme Amey est revenu en courant. Il a constaté que le gendarme Keith s'était fait battre et que l'un des fugitifs était armé. Le gendarme Amey a braqué son revolver sur les évadés, mais le fugitif armé a tiré trois coups, et une balle a atteint le gendarme Amey à la poitrine. Il est mort sur le coup. À l'aide du revolver du gendarme Amey, le gendarme Keith a réussi à arrêter les quatre fugitifs.

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